ECO NEWS

Publié le 25/02/2022

2 min.

Créée à Lyon en 2018, Skilder procède à sa première levée de fonds pour un montant total de 1.7 M€. Spécialisée dans l’évaluation des compétences comportementales des collaborateurs par mise en situation digitalisée, à des fins de recrutement, de coaching ou de formationSkilder a séduit des investisseurs institutionnels et des partenaires scientifiques.

Grâce à sa nouvelle levée de fonds, l’entreprise lyonnaise Skilder entend bien devenir la référence en matière d’évaluation objective des softs skills.

Spécialisée dans l’évaluation des compétences comportementales des collaborateurs par mise en situation digitalisée, à des fins de recrutement, de coaching ou de formationSkilder a su séduire des investisseurs institutionnels et des partenaires scientifiques.

Elle se décompose en 2 volets :

1 M d’€ levés auprès du fonds d’investissement à impact sociétal et environnemental Phitrust, la Banque Populaire Aura (client historique de Skilder) et Bpifrance. Ces investisseurs rejoignent Pierre De Sousa et Yuko Sasa, les associés de Skilder, et ses partenaires que sont Pulsalys (la Satt Deep Tech qui lui a permis d’intégrer un programme d’accompagnement et de financement en 2018) et 1Kubator (réseau d’investissement et d’accompagnement des start-ups early-stage) ;


700 000 € de collaborations scientifiques à travers la mise en place d’un consortium pluridisciplinaire porté par le CNRS et l’ENS Lyon. Skilder va ainsi poursuivre ses recherches et ses développements sur l’analyse des compétences comportementales en s’appuyant sur plusieurs laboratoires et partenaires scientifiques : 

– le laboratoire d’excellence Aslan – Université de Lyon qui travaille sur la complexité et la multimodalité du langage ; 

– le laboratoire Icar (Interactions, Corpus, Apprentissages, Représentations) qui se caractérise par des activités scientifiques pluridisciplinaires en linguistique et en didactique ; 

– le Liris (Laboratoire d’informatique en image et systèmes d’information) ; 

– le LIG (Laboratoire d’informatique de Grenoble) notamment sur son aspect analyse acoustique ; une collaboration avec le Centrale Digital Lab de l’Ecole Centrale Lyon, dédié à l’intelligence artificielle.


La solution RH développée par Skilder permet d’évaluer les compétences comportementales des collaborateurs  comme l’empathie, le leadership, l’écoute… L’outil met en situation le collaborateur par un jeu de rôles digitalisé et une technologie bâtie en collaboration avec le CNRS pour évaluer les comportements d’un individu lors du jeu, en analysant le verbal, le para-verbal, le non-verbal, les interactions en ligne…
Le candidat est observé en situation pour connaître la teneur de ses comportements en situation professionnelle.


On parle beaucoup des softs skills mais le marché propose peu de solutions associées à une véritable démarche objective et scientifique . Avant même la technologie, le travail scientifique de compréhension de la relation humaine est le fondement de la pertinence de la solution Skilder», explique Pierre De Sousa, fondateur et CEO de Skilder.
Cette méthodologie unique s’appuie sur une bibliothèque de 170 comportements clés observables recensés par Skilder.
Les soft skills sont avant tout une question d’interaction humaine. Notre fondement est réellement d’observer cette interaction car il nous semble impossible de mesurer ces compétences par de simples clics ou des questionnaires en ligne. La relation humaine est un prérequis», pour Pierre De Sousa.

Outre les partenaires scientifiques, les experts technologiques et les professionnels des ressources humaines, Skilder a choisi de s’entourer de penseurs, comme Olivier Frérot qui interroge sur la métamorphose de notre société, pour intégrer la dimension éthique de ses solutions.

L’ambition de Skilder est de répondre à deux grands enjeux :


– l’égalité des chances et la lutte contre les discriminations, en évaluant objectivement des compétences qui aujourd’hui sont subjectives lors des phases de recrutement ;


– la prévention des risques psychosociaux, en détectant parmi les managers, les comportements qui génèrent des risques auprès de leurs équipes.